TOURISME RURAL ET CULTUREL
EN SERBIE CENTRALE
Les us et coutumes en Serbie
Lorsque l'on arrive en Serbie, il faut très peu de temps pour découvrir l'intérêt que portent les Serbes à notre égard. Un étranger en Serbie ne mettra pas beaucoup de temps à s'assurer de l'hospitalité, l'amabilité, l'ouverture et la chaleur de ses habitants. Cela commence par se serrer la main droite, lors de la présentation et quand on fait connaissance, également pour les deux sexes.Les bises ne sont pas obligatoires lors de la première rencontre, mais chaque fois suivante, si vous êtes chers à celui que vous rencontrez, vous pourrez vous embrasser sur la joue. Vous n'échapperez pas à la façon typiquement serbe, c'est à dire trois fois. Bien sûr, personne ne vous le reprochera si le nombre de bises est un ou deux mais accompagnées d'une longue accolade cordiale.
En Serbie, on trinque à toutes les occasions (et on en trouve toujours!), le plus souvent avec de l'eau-de-vie appelée rakija, très souvent faite maison. On trinque en entrechoquant les verres, en se regardant droit dans les yeux et en criant Ziveli ! (à la vie). Les toasts sont tenus lors des occasions solennelles, le plus souvent par l'hôte, mais un invité peut aussi le faire.
Les Serbes adorent la nourriture copieuse et pimentée et normalement ont trois repas par jour dont le déjeuner est le plus copieux. Un élément important de la mentalité serbe est le paiement des additions dans un restaurant. L'hôte ne permettra jamais à un invité de payer son repas ou sa boisson, parce que c'est une coutume que l'hôte paye pour son invité lors de son séjour chez lui. Chaque famille a un saint patron et le célèbre à l'église et lors d'une fête familiale (slava). On invite famille et proches parfois durant trois jours de suite. Des plats copieux et boissons sont partagés dans une ambiance très chaleureuse.
Enfin,ce qui n'est pas forcément le cas en France, il n'y a pas un seul jour de la semaine où il n'y a pas d'occasion pour des sorties nocturnes pour chaque génération. On sort habituellement entre voisins pour une petite promenade à pied, à la tombée de la nuit quand il fait moins chaud l'été. Les plus jeunes se retrouvent entre-eux dans les bars, discothèques, et après vont manger une grillade ou un bourek.
Les fêtes familiales ou slava

En Serbie, la famille tient une place très importante. La slava est une fête religieuse familiale, la fête du saint patron protecteur d'une famille. Cette fête est aussi importante que Noël ou Pâques. Elle peut durer dans les village pendant deux ou trois jours où famille et amis sont invités à venir partager des repas copieux, dans une ambiance mêlant le sacré et les traditions. Sur la table se trouvent le pain (symbole du Corps de Christ et béni par le pope), le vin rouge (symbole du Sang de Christ) et un grand cierge (symbole de l'Esprit Saint).
A ces symboles, s'ajoute les plats préparés dans des proportions gargantuesques. On y trouve du mézé (charcuteries, fromages et salades servis en entrée), de la soupe avec légumes et viande, de la sarma et du cochon de lait accompagné de salades de saison que l'on sert juste avant le dessert. L'eau de vie (rakija) accompagne le repas.
Le costume traditionnel

Les costumes traditionnels occupent une grande place dans la culture et la tradition. Ils se portent lors des mariages, naissances et des La plupart sont réalisés manuellement et se transmettent de génération en génération. Leur valeur est inestimable.
On porte le costume dans les danses traditionnelles serbes appelées kolo (ronde). C'est une danse collective où l'on se tient par les mains en formant un cercle ou une spirale. On se déplace latéralement selon des pas de danse au rythme des accordéons, saxophones, violons, flûte (frula) ou tamburica selon les régions.
On parle aussi du costume traditionnel dans quelques livres ou romans, dont ce lui de Mirjana Bobic. Et ceux-ci nous accueilleraient habillés d'un véritable costume traditionnel serbe, avec des chemises si blanches et si brodées que par grand soleil on ne pourrait les regarder qu'avec des lunettes fumées, et que leur foyer serait une vraie maison serbe, avec un toit à quatre pentes recouvert de tuiles artisanales (Journal d'une jeune ménagère serbe - édition l'âge d'homme 2001)
dernière mise à jour mars 2017